Les Lalchimiste

Une Année et demi avant la "Fournaise", Ascalon.

La famille Lalchimiste se réveille au champ du coq. Cette famille regroupe seulement quatre membres, car déshérités de leur lien parental, à cause de ces maudits charrs. Ils sont néanmoins soudés, comme la brise est soudée aux plaine de la Tyrie. Les Lalchimiste ne sont pas connus de la population Ascalonienne, leurs exploits sont étouffés par un caractère trop modeste, celui de leur père défunt. Ils agissent dans l'ombre, ne cherchant pas la gloire ni la fortune, mais l'auto satisfaction. L'ainé, Annoka, s'efforcait d'essayer de se conduire en père pour ses frères et soeurs, mais chacun savait qu'un membre retiré ne réaparaissait jamais, et que leur père ne reviendrait jamais de l'au-delà. Sathy était la seule femme du foyer, éternelle bienfaisante, toujours à l'écoute de ses proches. Xenos, le solitaire endurci, ne comptant que sur lui même, mais étant le plus sensibles d'entre tous. Restait Donald, le patient, regroupant toutes les qualités nécessaires à un ami parfait. Tous les quatre s'étaient jurés de ne jamais faillir à la mission de leur père, rendre service à quiconque en avait besoin, mais ne pas jouir de cette notoriété. Une tâche extrêmement difficile, car chacun des membres de la famille Lalchimiste avait hérité d'un certain pouvoir. Chacun savait, par des moyens surnaturelle, accomplir des actions que nul ne savait faire ailleurs...Et aider les gens grâce à ses pouvoirs sans se faire connaître était presque inhumain. Ils devaient quasiment toujours agir de nuit, sous le clair de lune, encapuchoné tels des émigrés clandestins venant des cimefroides. Telle était la vie qu'ils menaient, ensemble, écartés du monde et pourtant contribuant à sa sécurité...

La vie passait, très tranquillement, trop tranquillement. Chaque nuit, un des quatre Lalchimiste, ou plusieurs d'entre eux, sauvait quelqu'un, une personne, une marchandise, et repoussait les truands. Chacun se servait de ses pouvoirs. Annoka influait sur l'esprit, montrant aux ennemis une illusion qui ressemblait à la réalité sans l'atteindre, et faisant sombrer dans la folie ceux qu'il atteignait. Sathy, elle, se contentait des missions ou la vie des gens était en danger, usant de son pouvoir curatif pour aider les malheureux. Xenos, agissant toujours seul, n'allait jamais dans la dentelle. Il faisait brûler ses victimes jusqu'aux os, ne laissant aucune trace de son acte. Il était sûrement le plus cruel des trois, mais ne s'attaquait qu'en ennemis les plus féroces et sans pitié. Donald, étant le cadet, se contentait de s'occuper des vivres de la petite famille. Il avait un contact avec la nature extrêmement prononcé. Il avait une vue extraordinaire, ce qui lui valait son mérite en tant que tireur à l'arc. C'est grâce à lui que la famille s'aggrandit un jour d'un membre, accueillant en son sein une panthère, docile à souhait et utile comme aucune panthère ne le fut après elle. Chacun avait sa tâche, mais tous se tournaient vers le même destin, celui de leur hérédité, à laquelle ils ne pouvaient rien faire.

Deux mois avant la "Fournaise", une nuit de pleine lune, Ascalon

Trois des membres Lalchimiste étaient de sortis, seul Donald était resté au foyer, préparant un repas pour le retour des ses trois deux frères et de sa soeur. Le feu crépitait doucement dans la cheminée, chauffant sans brûler le potage qui mijotait dans la marmite. Donald caressait tendrement sa panthère, brandissant ses griffes d'un air amusé. Tout allait pour le mieux, tout était calme, paisible, au dehors comme à l'intérieur. C'est quand le sommeil qui le gagna que Donald se rendit compte de la réalité. Le soleil se levait et personne n'était rentré. Il se leva d'un bon, sa panthère aux aguets était là, devant lui, attendant ne serait-ce qu'un bref mouvement de main pour se ruer sur la cible qu'indiquait Donald. Ce dernier ne réfléchit pas une seconde de plus, il prit son arc, ses flèches, et se rua à l'extérieur de la maison sans prendre le temps de jeter un oeil en arrière. Il parcouru les ruelles une par une, cherchant du regard une gerbe de flamme qu'aurait pu égarer son frère Xenos. Ou alors un homme allongé par terre criant l'un de ses rêves fantasmagorique, si seulement Annoka était passé par là. Mais personne. Pas un villageois, pas un animal ne se montrait. Me vide totale, une ville fantôme. Il ralentissait au fur et à mesure que les rues revenaient. Deux, trois, quatrième fois qu'il passait dans ces même rues...Où avaient bien pu passer sa famille? Il coutinuait de passer et repasser dans les rues, cherchant de ses yeux vivaces un indice qui lui aurait échappé lors du premier passage. En effet, un message était inscrit sur l'un des murs, un message noir, fait trop rapidement pour être appliqué, un message fait à partir d'une flamme capable de faire fondre un mur de pierre...Le massage avait été écrit par son grand frère Xenos: "Donald, aid nous, je sai que tu sora trouvé ce méssage(une partie reste cependant illisible). nous avon été pris en enbuscad par dorible créature, cherche nous et sui le feu que té yeu sauront trouver, j tan pri aid no(il n'y a pas de suite)". Le destin des Lalchimiste commencait à changer, leur vie n'allait, à partir de cet évènement, plus être cachée, dans l'ombre, mais ils allaient connaître la renommée, tout en continuant la tâche qu'ils devaient accomplir, aider les gens, tous ceux qui en avaient besoin...